Margenseau Roger en captivité



   Face à l'afflux de prisonniers, l'armée allemande divise l'Allemagne en 21 "Wehrkreise", c'est à dire circonscriptions administratives, qui auront la charge de s'occuper des prisonniers.


  Le prisonnier est protégé par la Convention de Genève, signée par la France et l'Allemagne, ce qui lui donne certains droits. Cette Convention sera globalement respectée, même si ce n'est pas le cas concernant le travail dans les usines d'armement. L'Union Soviétique ne l'avait pas signée. Les conséquences pour les prisonniers soviétiques en seront tragiques. Le stalag VIA en est l'exemple.



   Roger est donc dirigé vers l'une de ces régions, la VI et ce sera le camp de Hemer, numéroté A. La région et la camp se situent en Westphalie, à environ 150 km au sud-est de Dortmund.



   Ce camp est situé dans une caserne, d'architecture prussienne, non encore terminée au milieu de l'année 1940 et les premiers arrivants seront, pour beaucoup, installés dans des tentes de fortune. Il est, comme tous les autres camps, entouré de hauts barbelés et surveillé par des sentinelles armées postées également dans les miradors. C'est le nouveau cadre de vie du prisonnier, au moins les premiers temps.


Plan et rue d'accés au camp


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   Comme tout prisonnier arrivant, Roger a vécu dans ce camp, au minimum quelques jours ou mois.



Le camp de Hemer - Suite