Margenseau Roger en captivité - Lieux



   Il est très difficile de localiser les lieux où a pu séjourner le commando 637. Dans tous les cas, il s'agissait de baraquements en bois, surveillés par des sentinelles. On peut préciser quelques-uns de ces lieux, sans en être toutefois absolument sûr.



   Il s'agit d'abord de Halberbracht. Certaines photos de captivité portent la mention 1941. A ce moment il est possible que le commando ait travaillé au puits appelé Baro. Ces photos semblent avoir été prises en bordure du camp de baraquements, devenu aujourd'hui terrain de football.

   D'après les recherches ce commando comptait 73 prisonniers. Un autre commando se tenait également à Halberbracht, le 626 avec 66 prisonniers. Il semble que 4 commandos de prisonniers travaillaient pour la mine, soit environ 900 hommes. Tous ces commandos seront rattachés le 10 décembre 1942 au stalag VI D, le stalag VI A devenant alors un camp réservé aux prisonniers russes.



  Un deuxième lieu pourrait être Maumke, quartier de Meggen. En effet, Roger évoquait souvent l'état de total dénuement, dans lequel vivaient les prisonnières et prisonniers du camp russe, situé en face du camp des Français. Ce sont, par exemple, des images de femmes russes marchant avec des vieux journaux en guise de chaussures, qui ressurgissaient, de visages hâves errant dans le camp.



   A mesure que le temps passait et que la possibilité d'une défaite allemande se profilait, les conditions de détention s'assouplissaient quelque peu. Il n'est donc pas surprenant que l'on ait permis à certains (dont Roger) de prendre le train pour se rendre à la mine. C'est ainsi qu'il est noté sur la fiche médicale établie lors du retour en France que le dernier lieu allemand était Attendorn.



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