Mais le 8 septembre, le Régiment reçoit l'ordre de ne plus reculer : la bataille de la Marne est entamée depuis le 5 septembre. Il s'agit, en fait, en utilisant Verdun comme point de résistance de faire basculer les forces alliées vers la Belgique, en deployant la bataille sur un arc de cercle de 225 km. Le 2ème point d'appui est la garnison de Paris, prenant de flanc la 1ère
Armée allemande.
(Bataille de l'Ourcq, des Deux-Morins, Marais de Saint Gond, Vitry-le-François, Trouée de Revigny)
Le 12 et 13 septembre la situation change, les troupes allemandes sont repoussées.
© Collection personnelle
Cependant, dans le secteur de la Meuse, elles vont tenter un nouvel assaut pour tenter de contourner Verdun. Après un premier essai infructueux du 8 au 13 septembre 1914, elles reprennent le bombardement du Fort de Troyon. Il s'agit d'un fort ancien, de type Séré de Rivières qui contrôle la partie sud de Verdun. C'est à la défense de ce fort que participe la 24ème Batterie du 22 au 27 septembre en se positionnant en avant de celui-ci, à la Gauffière.
Tout en diminuant d'intensité, le bombardement du Fort continue en octobre, comme en témoigne le cahier de Noël.
© Collection personnelle
Dès octobre 1914, la perspective d'une guerre courte disparait. A la fin de ce mois la 24ème Batterie est déplacée vers les Eparges.
Ce sera une position qu'occupera souvent la Batterie. Elle y côtoiera le 106ème Régiment d'Infanterie de M. Genevoix.