C'est le 15 juillet que les Allemands vont lancer une 5ème offensive, cette fois en Champagne, appelée "Friedenssturm" , tempête pour la paix, ou "Reims-Marneschutz", protection de la Marne.
Il s'agit de couper les Armées du Nord de celles de l'Est. L'attaque va porter à la fois sur Prosnes-Massiges, la Montagne de Reims, et la Marne (Château-Thierry)Mais les têtes de pont sur la Marne, bombardées par l'aviation, ne peuvent être tenues.
Depuis l'ouverture de sa première offensive, l'Armée Allemande a perdu près de 500 000 hommes ; à court d'effectifs, Ludendorff prévoit un repli de Soissons à Reims, afin de réduire la ligne de front.
C'est le moment choisi par les Alliés pour lancer une contre-offensive, avant que le repli ne soit achevé. Nous sommes le 18 juillet.
Il s'agit pour les Alliés de résorber les poches crées lors des offensives allemandes. Il y aura donc plusieurs offensives simultanées : l'offensive de Mangin entre l'Oise et l'Ourcq,
celle de Degoutte entre l'Ourcq et la Marne, celle de Mitry au sud de la Marne, et celle de Berthelot à l'ouest de Reims.
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Au soir du 21 juillet la progression est nette : les Allemands ont du se retirer de Château-Thierry et sont menacés dans toutes les voies de communication.
Tout en restant dans la même région (ouest puis nord de Compiègne), la 24ème Batterie va suivre la progression générale de l'offensive. Le mois de juillet est marqué par l'appui de nombreux "coups de main" pour tester les défenses allemandes, qui commencent à s'effriter. Les mois d'août et de septembre voient ainsi une lente progression vers l'est, conformément à la direction de l'offensive.
Le 6 septembre, le 231ème RAC est relevé et va aller cantonner entre Nancy et les Vosges. Noël part en permission le soir même et ne rejoindra la Batterie que le 28 septembre à Grandvezin.