Le 26 juin, la 24ème Batterie doit sortir des casemates aménagées pour tirer au plus près encore sur le village de Fleury. En une journée la Batterie va tirer 13.000 obus.

Extrait du Journal de Marche du 31ème RAC © Archives Militaires

Les attaques se suivent, toujours sans succés et la 24ème Batterie tire toujours sur les mêmes objectifs (Thiaumont, ravin du Bazil, etc..)
" Le 27 au soir, le 172e relève le 106e. Le terrain est bouleversé par les trous d'obus ; nous cherchons notre route à l'éclair des éclatements. C'est alors que je me trouve face à face avec un gars du 106e. Je lui demande en criant de toutes mes forces, à cause du bruit des éclatements, des renseignements sur les emplacements. Il répond à ma question péniblement, la voix rauque, la gorge en feu. C'est à peine s'il peut articuler ses mots, tellement il a soif. Alors, je lui offre un peu d'eau de mon bidon, il me répond : "Ah ! non, garde-la, tu en auras besoin."
Ce souvenir ne m'a jamais quitté. Ce brave type savait ce qui m'attendait et ne voulait pas distraire une goutte de cette eau qui m'allait être si utile. (Témoignage de Georges FERET, soldat au 172e R.I. cité dans "lesfrançaisaverdun.fr")

Autour de Thiaumont et en se dirigeant vers Froideterre et Verdun, la situation reste critique.

Extrait du Journal de Marche du 31ème RAC © Archives Militaires

Le 30 juin, la Batterie craint même de manquer de munitions et les canons atteignent leurs limites


Extrait du Journal de Marche du 31ème RAC © Archives Militaires

© Collection personnelle

La 24ème Batterie sera relevée dans la nuit du 4 au 5 juillet.